Anne Roche

A l’atelier elle goute la chaire de la terre, palpe la toile et arpente charbonneuse la
pulpe du papier, saisit la couleur mains nues et trace…
A l’atelier elle goute la chaire de la terre, palpe la toile et arpente charbonneuse la
pulpe du papier, saisit la couleur mains nues et trace…
KAEPPELIN est sculpteur jusqu‘à l’os. Il n’imagine que par volumes. Il ne voit jamais qu’avec ses doigts.
Un travail qui réutilise, qui ressasse, qui reprend, qui, cycle après cycle, remet dans une même perspective les maquettes, les volumes, les peintures, les thèmes.
Je travaille à travers des formes très géométriques, à un dialogue entre horizontalité et verticalité …
La réalité ici, heureusement, n’aboutit pas. Tout disparaît effrontément pour renaître enfin happé par des mains amoureuses, donc brûlées, dans les formes inavouées du désir – ce qu’il est convenu d’appeler le regard.
Jean-Pierre Siméon
Vit et travaille depuis 1984 à Berlin.
Carnet de croquis en main, j’entrepris d’accumuler quelques notes; il me fallut guère de temps pour « voir » qu’un pot est un cylindre, ce dernier étant, vous en conviendrez, un segment de colonne, et qu’à ce titre, par l’entremise de sa bouche largement dilatée, n’est-ce pas le temple qu’il convoque ?
Philippe Janin, 1986
.. Force tellurique et silencieuse confrontée aujourd’hui à l’eau cristalline épousée, l’œuvre de Daniel Fauville nous offre les figures premières de notre espace critique.
Jean Michel Botquin.
… Si effectivement un lien existe entre le travail de Pierre Courtois et la tendance conceptuelle, le fossé ne cessera aussi de se creuser au fur et à mesure où les conceptuels purs et durs affirmeront que l’idée sur la réalisation et dès lors que la pratique artistique passe au second plan.